mercredi 9 octobre 2013

C'est parce que je suis gênée.

Ici, il est onze heures, six heures plus tard qu'au Canada. J'ai regardé des films afin de peaufiner cette conception sociale de «l'Amour», comme si je m'étais pas déjà assez montée la tête comme ça. COmme je perds la voix, je me reprends avec les doigts:

Si t'étais le gars pour moi, tu serais au pied de mon lit, à me raconter ta vie, des blagues, à me redonner le goût de vivre après cette journée où j'ai redécouvert à quel point je détestes être malade.

Tu m'écrirais une toune à la Plaine White T's, je serai ton petit Delilah, pis ça serait beau, tu prendrais mon ukulélé, t'aurais trop des grosses mains pour en jouer correctement, ça serait marrant.

Tu viendrais me coller - avec des gants pis un masque au pire - mais tu serais là à vouloir que j'ailles mieux avec la version espagnole des Vicks ou d'autres recettes de grand-mère que mon bouillon miel-citron - ndlr : ne PAS ajouter du lait.

Tu m'écrirais, tu m'expliquerais tout ce qui se passe dehors en subliment le réel comme dans GoodbyeLenine ou La bella vità, tu serais là, même en étant loin, tu trouverais le moyen.

J'imagines que ça doit pas être tout à fait ça la réalité.
Peut-être qui suffirait de demander? Mais je suis... gênée.

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