mercredi 9 février 2011

Je suis soule, vous me pardonnez?

Désolée pour les fautes, les incohérences et les nébulosité (c'est certain que ce mot n'existe pas, mais devrais être inventé), écrire quand je suis soule n'est jamais une bonne idée.


Ça va faire un an. Un an que l'on ne s'aime plus, un an que l'on ne se connaît plus.


Tu sais, je ne t'aime plus, là n'est pas la question. Je ne t'aime plus parce que je ne te connais plus, et je n'ai même pas l'impression de me souvenir de toi, de me souvenir que je te connaissait par coeur.


Je sais pertinemment que je savais tout de toi, comme tu savais tout de moi, mais je n'arrive plus à m'en souvenir. C'est comme si je vivais à l'extérieur de moi, comme si j'avais les souvenirs de quelqu'un d'autre. Je ne me souviens plus comment t'aimer, comment je t'aimais, comment l'on s'aimait. Je ne me souviens plus de ta voix, j'ai oublié nos habitudes, nos rires, nos folies.


Bien sûr, j'arrive à me rappeler quelques souvenirs, des insides plus ou moins floues, mais c'est comme si je les connaissais parce qu'on me les avait racontées, et non parce que je les aies vécues. Je ne me souviens plus de ton odeur, de tes inquiétudes; je me souviens que je fondais dans tes bras et que je te consolais… mais le pourquoi?, n'est plus là.


Je me souviens des quelques rêves que tu avais parce que maintenant, c'est moi qui les vis, ces rêves qui ne m'appartiennent pas, qui n'appartiennent qu'à toi.


Je me souviens de notre histoire par procuration de nos souvenirs. J'aurais lu notre histoire dans un livre que ça aurait généré les mêmes souvenirs en moi. Mais on n'a pas une histoire de livre, une histoire de conte de fée. On était seulement un homme et une femme, qui s'aimait mal, trop, pas comme il faut, et qui n'ont pas réussi.


On a pas réussi à traverser nos peur, on a pas réussi à se raconter, à se dire, à s'expliquer. On a pas réussi à s'aimer.


Et malgré tout ce qu'on a vécu, toutes les secondes, les minutes et les jours depuis notre séparation, il n'y a pas une minute où j'arrive à concevoir que celle qui a pris ma place réussi à obtenir plus d'amour que tu n'en avais pour moi. Il est inconcevable, dans ma tête, qu'un jour, tu puisses arriver à m'oublier et à en aimer une autre plus que tu n'as pu m'aimer.


Et jamais je n'essaierai de savoir si ce que je ressens est vrai, ça ferait trop mal de savoir que pour moi, tu représentais l'homme de ma vie, et que pour toi, je ne suis qu'un ex qui t'as trop mal et trop peu aimer, à tes yeux.

6 commentaires:

  1. Tu as écrit ça saoule? Impressionnant! Lâche pas l'alcool! ;-)

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  2. Tu es mon idole de mettre toutes ces pensées , qui me rendent folle , qui me font avoir envie de pleurer sans pourtant voir les lames couler. Tu l'écris , merveilleusement bien et en plus ... t'avais bu ! Wow.

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  3. BABE! D'une beauté... malgré la tristesse.
    On dit que l'alcool annule toutes inhibitions, je pensais pas que ça pouvais fonctionner à l'écrit. Wow.

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  4. Moi c'est à l'écrit, toi c'est dans les gestes :P

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  5. C'est tellement triste et si beau à la fois!

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