mercredi 9 février 2011

Les larmes, c'est la vie.

Ok, un peu mélo-draaaaama comme titre...

Disons que ça fait partie de la vie. Mieux? Je pensais guérir de cette rupture en criant ciseau. J'ai essayé dans ma tête... CISEAU CISEAU CISEAU. Nan, gorgée de bière, ça marche pas. Alors je bois. J'ai une soirée de prévue samedi et jeudi, je suis sortie hier et on sort aujourd'hui. Je suis allée m'entraîner pareil, malgré mes deux heures de sommeil. J'ai rien manqué de ma journée sinon un repas gras troqué contre un truc trop sain pour toute les calories dépensés. Ma tête tourne. Dedans, il y a lui qui sourit, qui cogne à ma fenêtre et rentre de force en criant Je t'aime... Il me caresse l'oreille et me confie qu'il s'ennuie trop de mes prosciuttos. (dixit mes cuisses) Ça n'arrivera pas. Gorgée de bière.

Je ne sais pas si je me trouve pathétique ou si c'est parce qu'il faut que «jeunesse se fasse».
Si j'avais 15 ans de plus, j'irai faire un tour chez les AA, mais à 20 ans ça va. J'ai pas envie et/ou besoin d'alcool. J'aime pas vraiment la bière. Même que ma tasse de limonade Béatrice sent bien meilleur que l'arôme de malt qui sort de la bouteille brune. C'est que je dors plus.

Dimanche, j'ai travaillé jusqu'à 3hrs du mat. Lundi, j'ai commencé un training avec un coach hyperactif et depuis j'ai de l'acide lactique qui me déchire les jambes, les bras, le dos... J'arrive à peine à m'asseoir sans grimacer. J'y suis retourné pareil cet après-midi. 3 jours semaines, parole de scout. Je mange des protéines, mais plus de sucre. Trois cafés aujourd'hui pour tenir le coup.

Je sais que je me fais du mal... En voulant bien faire. Je ferais mieux de me rouler en boule dans mon lit avec un pot de Nutella et laisser couler ses larmes qui je refoule... sans le savoir vraiment. J'y arrive pas. Je me fais du mal parce que l'ex-Homme a fait trop de dégâts. Il l'a fait gentiment... Il a même dit je comprends. MAIS JE M'EN BALANCE DE TA COMPRÉHENSION. Il a pas résisté. Il a sourit tristement et tout piteux, il a accepté. Comme si c'était des choses qui arrivent. J'ai pas envie qu'il revienne. J'ai juste besoin qu'il m'aime...

Il m'a dit samedi que je mettais tout ce qu'on a construit à la poubelle en le quittant... juste parce que je doute de mes sentiments. Il a comparé notre relation à une voiture neuve et mes doutes n'étais qu'une tache sur le cuir. Une tâche qui part pas, mais qu'une simple tâche...
Je le détestes. Foncièrement.

En acceptant ma rupture sans cris ni larmes ni coups, il m'a déchiqueter. Comme un document confidentiel, dans la machine à petit morceaux. Qu'on brûle après, par souci de confidentialité. Je l'ai sorti de ma vie. Il n'a pas bronché. J'ai envie de le frapper, voir si il a des nerfs, un coeur, voir si il va réagir, voir ce qui se cache derrière la carapace.

4 commentaires:

  1. Soit forte! Je t'offre mon soutient à distance parce que c'est tout ce que je peux faire.

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  2. Merci! J'imagines que c'est la partie des bas dans l'expression Y'a des haut et des bas... Vivement la remontée.

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  3. C'est de l'orgueil qui se cache derrière sa carapace. S'il te manque, pourquoi tu ne le rappelles pas?

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  4. Parce que ça ne fait plus partie des possibilités.
    Parce que ça serait une erreur?
    Parce que ça serait un retour à la case départ?
    Parce qu'on ne veut pas la même chose et je me fais du mal à vouloir essayer... Parce que fermer une porte, c'est en ouvrir mille.
    Je suis sûre que quelqu'un m'attend quelque part.
    Ce ne sera plus lui.

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