vendredi 30 décembre 2011

Ne m'envoies pas de coeur.

J'ai le don de m'encombrer de garçon pas fin fin. En plus, je lui avais déjà écrit:
«J'tourne la page, je brûle le livre, jte calliss dehors de ma vie compris? Ca fait presqu'une heure que je perd mon temps à te l'écrire, presqu'une que je gaspille pour toi. C'était la dernière. » Déjà deux Noël de passés, et j'y replonge les yeux fermés. Quand tu me dit bouh, je dis aah. On se complète. C'est peut-être pas vrai. Peut-être que je nous complète. Je sais pas pourquoi j'y crois. J'aimerais ça que nous deux ça marche, mais on peux pas le savoir parce qu'on a jamais essayé pour vrai.

C'est un peu de ma faute, je suis pas souvent sur le continent. C'est un peu de ta faute, t'as peur de l'engagement. Je t'écris un défaut pas méchant; t'es pas cohérent. T'es habile dans tes sarcasmes, tu qualifie ce défaut de qualité. Je plonges en fermant les yeux:

-Tu m'envoies un coeur parce que peut-être qu'un jour, quand je voyagerais pu (ou moins), tu vas peut-être considérer que je vaux la peine que tu te fasses de la peine?
-Je n'ai rien compris à ta valse d'homonyme.

C'est peut-être ta manière de dire les choses qui me fait aimer ce que tu dis, comme un écran de fumée. J'ai été maladroite, j'ai pas dit exactement ce que je pensais, j'ai choisi une comparaison boiteuse, mais je suis pas rester silencieuse:

Toi:Un coeur? Pour te signifier que j'aimes ce que tu es

  • Moi: Prouve-le

  • C'est quoi déjà le slogan du gym à l'Uqac? Passez de la paroles aux actes. T'apprécies ce que je suis, alors qu'est-ce que t'attends pour que ta façon d'agir le traduise, au-delà des mots? Moi, je suis jamais sûre d'aimer. Rien. C'est grisant pis c'est trop compliqué. Faudrait que ça soit simple. Comme le vent dans un champs de blé, il se pose pas de questions le vent, les épis dansent parce qu'il y a du vent, point barre. Les épis se demandent pas si elles doivent bouger quand le vent se lève, ça arrive, c'est tout. J'aime pas attendre. J'aime pas être entre deux, cogiter sur des peut-être.


    Anyway, j'ai un article à écrire. J'ai l'impression que tu seras jamais le vent, que je danserais jamais avec mes cheveux en épis pis que nous deux, ça serait le fun qu'on essaye de voir au lieu de toujours appréhender mais je vais pas te brusquer, c'est un océan de mots pour quelqu'un de faitguée, mais la métaphore est simple. Bonne nuit J.



Toi, t'es rester silencieux. Meurt.


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