mercredi 23 octobre 2013

Les murs blancs de cette chambre ; a certain sens of LOSS, mon amie

Je les regarde pis je sais qu'il font juste passer. Ça sera pas long que la couleur va changer, même pas besoin de peinturer, on part dans pas long, mes valises, pis moi. Je pense à toi, pis je vois le mot abandonner, je vois un dilemme; t'abandonner toi ou abandonner ce en quoi je crois? Tu vas devoir prendre le bord. Je m'énerves là. Parce que t'as été trop parfait pendant deux jours, je me suis mise à googler le salaire moyen de ta future profession, pis à imaginer des stratégies pour que tu me suives en France. Deux jours et demi, ça m'en prends pas beaucoup faut croire. + 2 jours de silence, tu pèse dans la balance vers le bord de la médiocrité.

Pourquoi tu m'écris pas?
Pourquoi c'est pas inné en dedans de toi d'avoir envie de m'envoyer des textos tous le temps?
Pour...

Mon coloc italien est venu voir si je savais où étais le savon à linge. Pas de danger qu'il se braque dans le cadre de porte, faut qu'il vienne près de l'ordi, là ou j'ai pas fermé la fenêtre de ce poste de blog à moitié écrit, j'ai pas envie qui sache. Les italiens, c'est pas gêner. Y venait juste de m'inviter à aller voir du sport dans un bar (ON SE CONNAÎT PAS ENCORE TRÈS BIEN) pis j'ai dit que j'irais boire de la bière après le sport. Détail: il est venu me demander ça en bobette, avec son long t-shirt qui fesait office de jupette; qui sait, peut-être qu'il avait pas de bobette. Lui, c'est un être spécial.

Je le reverrai surement plus jamais quand je vais partir, peut-être deux-trois fois en italie dans un an, juste pour dire qu'on a "catch up" mais tsé, pu à tous les jours, ni en bobette.

Je trouve ça dure de partir. J'en ai pas dormi hier, c'était la tempête dehors, pis pareil dans ma tête. Constance a réussi à trouver les mots, pis je me suis endormie apaisée. Je vais les copier-coller, au cas où que j'oublie, encore:

(juste avant, je sais pas comment dire ça mais, chaque fois qu'une amitié se défait, je trouve des raisons: la distance, les différences, le temps, des excuses de marde. Constance pis moi, on est pas pareil. On est loin. On passe pas beaucoup de temps face à face. On se voit pas souvent. Mais câliss, une chance qu'on s'a. On dirait que toutes les excuses de marde, ça compte pas. Qu'on est amie pour la vie comme dans une toune de Lorie. Donc, hier, à 6h du matin ou presque, elle était là. Pis à disait ça:

Elle : Tu seras jamais métro boulot dodo, deux enfants, un chien et une maison blanche! Tu seras toujours faite comme ça et la chose "normale" à faire pour toi, c'est de toujours suivre tes envies, tes passions et tes élans. Pour être "normale" tu dois juste être toi-même et continuer à faire tourner le monde comme tu le fais si bien et au final, tout finira bien.

Moi: OUI MAIS LÀ!! Comment je fais pour trainer Nacho ?

Elle: Tu le "traînes" pas. Le gars qui te suivra dans tout (pas juste physiquement, mais mentalement) et qui ira même au devant, c'est ce gars-là qui va t'avoir au final. Tu seras jamais capable d'être heureuse avec quelqu'un que tu dois traîner. T'es pas du genre à avoir un boulet...

Moi: C'est pas un boulet que je cherche, mais plutôt une possibilité d'avenir; de l'Espoir à travers mes départs...

Elle: laisse le devenir ou s'éteindre. Faut que tu arrêtes de voir ta vie et l'achèvement de ta vie comme la rencontre d'un gars qui va être l'homme de ta vie, c'est pas ça réussir sa vie. C'est pas un échec de pas l'avoir trouvé encore, l'amour ou le non-amour, c'est pas un échec, c'est juste un plus dans une vie.




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