lundi 7 octobre 2013

Je serai prétentieuse; j'ai mes standards.

Je considères qu'un homme de 29 ans qui traîne encore au bac tout en travaillant dans une boutique de jeux vidéos ne représente pas le summum de la maturité. Ça, c'est les chips au fromage! J'en saurais pas tant sur la vie de Nacho si j'étais capable de dormir mais voilà, j'ai le nez bouché et il est 2h30 du matin, donc je m'occupes comme je peux: Facebook. Je sais pas comment je vais pouvoir mentionner ça avec des pincettes, mais si j'avais aucun respect, ça sonnerait comme :

Dude, t'es née en 84 pis mon cv fait 3 fois le tien, on a un problème.

Comme je deviens mielleuse en présence de la gente masculine potentiellement fourrable, je devrai user de rhétorique pour lui expliquer les diverses raisons qui me turn off dans son manque d'ambition. C'est ben beau de dire que dans un pays, y a pas de job, mais moi, je penses qu'il faut se créer sa propre job, pis quand il te reste deux cours d'université pis que - oups - l'université de ton coin donne pas les cours cette année, ben tu déménages, tu zigonnes pas dans une boutique pour ado. Le pire, c'est que tu dois être fan de jeux vidéos pis ça, ça gosse.

Y va avoir des croutes à manger pour remonter dans balance celui-là parce que j'hésitais à partir en italie apprendre l'italien en décembre ben là, j'hésites plus. QUIN TOÉ. J'aimerais pouvoir prendre des décisions de la sorte quand à mon sommeil; endors-toi!


M'endormir... Non. Tout aussi inefficace.

Ce que je viens de dire si méchamment sur Nacho, c'est qu'au fond, je cherche un homme qui a la même drive que moi, qui accumule les projets fous, les idées ambitieux, les rêves grandioses pis qui attends pas que les choses arrivent, qu'il les prenne en main, qu'il me fasse chavirer par sa personnalité. Des fois, dans des dates, je dis pas vraiment tout ce que je suis parce qu'avec le pic de l'iceberg, le gars se sent déjà petit dans ses shorts. C'est prétentieux, d'accord. Mais ça m'arrive pas souvent de pas douter, et sur le point qui s'en vient, je ne doutes pas:  il y a une chose que je sais sur moi, c'est que j'ai un parcours impressionnant pour l'âge que j'ai. C'est parce que je vois du possible, du concret et surtout du ici et maintenant là où d'autres perçoivent une pléthore d'efforts qu'ils n'ont pas envie d'entreprendre. Les défis me semblent naturels, je crois que la difficulté est saine. Et tous ça, je ne le partage pas avec tous les gars qui ont jamais croisé ma route.

La première fois que j'ai vraiment eu mal à cause de ça, c'était à Jonquière quand un gars m'a quitté parce que j'avais formulé l'envie de travailler à Paris. Il a levé le camps avant que l'idée devienne réalité.  Oui, l'idée est devenu réalité. C'est de la chance, de la volonté, de l'énergie, un cocktail qui fonctionne avec une nouvelle recette à chaque fois mais à chaque fois, je la trouve la recette! Je cherche un gars qui a les même dons que moi sur ce plan-là, un barman des rêves.

Mes allée-retours outre-atlantique me nuisent pour stabiliser quelconque passion, c'est sûr. Quand je pars, à chaque fois, je sais que la vie est ailleurs et j'ai pas envie de m'assécher dans le même coin quand il y a temps de chose que je veux voir et tellement de projets qui m'allume. Je pars et je sais que je ne m'arrêterai pas avant de trouver quelqu'un qui n'a pas peur de lever l'encre sans savoir ce qu'il l'attend de l'autre bord de la rive. Quelqu'un qui va me suivre ou quelqu'un qui va m'offrir un parcours si palpitant que je vais le suivre sans regret, ça se peut.

Suffit, les gars moyens. Je veux mieux!

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