mercredi 17 octobre 2012

Démolit

Le titre est inspiré d'une série, de Jacques dans La Galère, pour ceux que ça intéresse. Un mot qui convient bien à mon état ces jours-ci, alors que mon coloc trouve l'expression pathétique. DÉmollite. Par un amour qui m'a déçue. Par un amour qui ne fonctionne plus. Le petit coeur dans les chaussettes alors que les red flags étaient là; c'était écrit dans sa front, à chacune de mes concessions, je l'ai aimé les yeux fermés, pis à chaque fois que j'essaie d'être fidèle à ma personnalité, il trouve un moyen pour me faire chuter. Alors quand je suis soûle, je lui texte mon amour et il répond, gentiment en évitant soigneusement de mentionner ses sentiments.

Au lieu, d'accepter le coup, de sourire et d'être bien avec ce que je vis, je me projettes dans l'avenir avec le premier garçon qui me donne des papillons. C'est dommage que la vraie vie soit pas comme dans un bar passé minuit. C'est dommage que les inhibitions nous restreigne à ce qui est jugée correcte, socialement. Alors j'essaie de voir d'autres gars, pour penser à d'autre choses que l'échec qui me hante, mais ça marche pas, je ne pense qu'à ça.

Je trouvais Constance un peu intense cet hiver, je comprenais pas à quel point elle s'était fait mal en amour. Là, c'est mon tour. Ça va faire un mois qu'on est plus un couple, que c'est fini. Dès fois je me dis qu'un jour, je vais arrêter d'y penser, je vais réussir à me concentrer, mais je me sens pas mal comme Sébastien Huberdeau dans la série Tu m'aimes-tu. À l'exception que j'ai pas les moyens financiers de rien crisser dans mon lit toute la journée. Pis que la vie m'intéresse pareil malgré la douleur, malgré cette démolition interne qui fait rigoler ceux qui connaissent pas l'ampleur des dégâts.

J'ai envie de vivre, de créer, de dire NON quand c'est nécessaire mais surtout quand ça me tente pas, j'ai envie de retrouver ce ton agace d'indépendante qui s'en fout un peu au fond, cette manière de se déhancher sur une toune de Béyoncé et de fausser fièrement ALL THE SINGLE LADYYYY en riant.

Pour l'instant c'est pas tout à fait ça. Pour l'instant, j'ai l'air aussi pathétique que mimi et aussi indécise que Stéphanie. Bon, on va laisser faire la galère, vous allez vous imaginez que je pleure ma vie en mangeant de la crème glacée devant tou.tv. C'est pas le cas. Mais, les séries, ça me permet d'oublier un peu mes bobos, surtout quand ceux des autres, fictifs ou pas, sont plus gros. Anyway, j'vas m'en remettre. On s'en remet toujours hein...

3 commentaires:

  1. Crois le d'une guerrière aguerris, oui, on s'en remet toujours, toujours.

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  2. Moi je sais juste pas comment on fait pour s'en foutre. On dit que c'est la meilleure chose à faire, mais comment on fait. J'y arrive pas.
    (un gars qui vit aussi ça en ce moment)

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  3. Oui, je trouves ça incohérent. Aimer, puis s'en foutre. Je veux dire théoriquement, c'est logique mais la pratique... j'y arrives pas non plus.

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