lundi 25 juin 2012

Va-t-en dont.

J'arrive pas à dormir.

Quand j'ai vu ton gros pickup noir traîner en avant de ton camp, j'ai eu mal, j'ai failli m'écrouler par terre.

J'aimerais mieux que tu ne sois jamais revenu. Plus voir ton foutu camion. Va-t-en dont.

Je respire mieux quand tu n'es pas là, je suis plus drôle pis plus belle pis le gardien de sécurité qui le sait pas encore mais avec qui je vais avoir quarante douze enfants doit sûrement me trouver ben plus de bonne humeur. Vraiment, tu es la seule histoire que j'ai vécu que je voudrais pouvoir effacer et n'avoir jamais eu. Je voudrais revenir à ce jour de novembre où j'aurais dû aller dormir chez moi, où je n'aurais pas dû avoir pitié d'un petit gros laid qui pleurait parce que à l'aube de la trentaine, il réalise que sa vie sera tellement toujours de la pure marde, qu'il ressent le besoin de faire de la vie d'une pauvre petite fille qui commence sa vie, de la pure marde.

Merci, t'as réussi.

Au moins moi, je me regarde encore dans le miroir. Au moins moi, je suis honnête avec moi-même.

Va-t-en dont. Y'a pu personne qui veut de toi icitte.

1 commentaire:

  1. Faudrait que tu en reviennes un jour. Si ta vie c'est de la pure marde, ça va rester ainsi jusqu'à ce que tu get over it. T'attends quoi? Si c'est trop dur de l'avoir à proximité, change de job. Tu te fais du mal pis les choses peuvent changer; change-les.

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