mercredi 24 novembre 2010

Ça goûte le bonheur

J'ose pas vous confiez mon bonheur de la veille après la peine de Constance... C'est presque cruelle de se laisser porter par des émotions aussi intenses. Mais... ça confirme mes convictions. Je reste convaincue que les hauts et les bas bercent notre existence et je mérite ma joie parce que, comme Constance, je passe parfois par cet état-là. Ces moments difficiles où on sert la mâchoire en espérant que les jours heureux reviennent au galop.

Des moments de grâce comme un homme qui vient me cueillir pour la soirée. La jolie surprise d'une table déjà mise, de chandelles élégamment disposées, d'un peu de Tchaïkovsky sous une ambiance tamisée. La gêne des deuxièmes rendez-vous s'évapore un peu à coup de vin blanc allemand. J'ai été émue par le tremblement de ces mains alors qu'il versait le vinaigre de framboise sur la roquette. J'ai été touchée que je puisse troublé un homme. Peut-être qu'il tremblait pas par exprès, qui sait?

Ça me chamboule cette avalanche de petites attentions. J'ai pas l'habitude de quelqu'un d'aussi tendre, de quelqu'un qui aime sans le dire. Juste par tous ces petits gestes, ces petites choses qui m'impressionnent à tout coup.

Et... Je sais pas encore ce que je ressens pour lui. Je suis déchirée entre deux moi:
La première en veut plus, toujours, toujours, plus! Elle est désappointée par un homme qui rappelle. La première est habituée d'encaisser et d'hurler "AU SUIVANT!", comme Boris Vian. Comme si le bonheur se doit d'être éphémère et inattendue sinon ça ne compte pas, sinon c'est tiède.

La seconde cherche l'Homme de la vie, l'Homme idéal, l'Homme qui correspond aux critères. L'homme qui sera juste assez grand, juste assez drôle, juste assez vieux (oups), l'homme le plus beau, le plus fin, le plus tout sinon.... j'aurai passer à côté de la vie. Sinon, ça sera compliquer de le présenter à maman.

Deux petites prétentieuses qui se chamaillent entre mes deux oreilles alors que la raison me souffle qu'il vaut la peine, que personne n'a été un baume sur ma vie jusqu'à lui et qu'on se fout autant des critères de la seconde que de l'ardeur passionnelle de la première.

Entre ces troubles de personnalité, j'erre.

8 commentaires:

  1. Il tremble, parce qu'il est vieux.
    Il est attentionné, parce qu'il est vieux.

    Dans le fond, y'es tu vieux?

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  2. Tu pues Constance.
    Ça donne l'impression que je fraies avec un vieux Sugar Daddy grissonant. Ce qui est faux. Même pas 15 ans de différence, c'est comme euh rien!!

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  3. Profite s'en! Même s'il est vieux! SURTOUT s'il est vieux! On sait jamais quand il va avoir une crise cardiaque. :)

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  4. ahah redbee, tu dis ça pour qu'on te laisse une chance ;)

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  5. Évidemment! Les vieux faut leur laisser des chances pour qu'ils puissent suivre. ;)

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  6. hihi, C'est une façon de voir les choses! Mais ils doivent nous prouver qu'ils peuvent suivre aussi ;)

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  7. Quand on veut, on peut! T'as juste à t'arranger pour qu'ils veulent. ;-)

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  8. ahaha t'inquiète, ils veulent toujours ;)

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