dimanche 2 juin 2013

On s'est perdu dans les dédales de la ville


T'es venue polluer ma ville de ta présence, l'aura d'un mort embaume le pont romain où je marches à rebours, ta puanteur  frôle le souvenir de nos pas, c'était hier ou la veille, c'était quand ? "il n'y a pas si longtemps déjà" comme dans la chanson que l'on jouait, là où tes notes bercaient mes mots... 


Si je continues de boire tout ce passé, je vais finir ivre d'amertume & vomir du sang. Il faudra prétexter la pancréatite. Tu ne manques pas. Je ne me sens pas vide, juste un peu plus libre et légère, mais je ne t'oublies pas, ça non, je ne t'oublies pas et je crains et j'espères te croiser dans mon nouveau chez moi, cette ville qu'on aura découverte ensemble et que tu quitteras après demain, comme tu m'as quittée moi, ce matin.


À cause de toi je ne vois plus la ville, je cherche ton regard dans les yeux des autres et le cuir de ton manteau noir et la blondeur de tes cheveux qui dépasse tous les autres d'une tête... C'est ta faute si je cesse d'apprécier le paisajes en me remémorant la chaleur de ton corps qui m'enveloppe "dis t'es ou pendant tout ce temps" (Les soeur Boulay) J'ai plus envie de rien, je cherchais avec empressement des toilettes, mais jai trop peur quon se croise sans se voir, que ça soit ma faute, toujours ma faute.
 

-Envoyé de mon iPhone

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