J'ai mis la faut sur mon dos, comme un gros sac à dos lourd. J'ai décidé que c'était moi la pas fine, la coupable, pis j'ai dit scuse-moi trente deux milles fois pour être sûre qui pense que y a raison même si il a tort. Je sais pas. Théoriquement, rationnellement, je pourrais pas vous expliquer pour moi. Je l'aime? Kitsch-kétaine-plate! Je pensais que j'allais être trop cool en le bloquant sur facebook, bang bang, t'es éradiquer de ma vie! Pis d'un coup, j'étais sur couch surfing. On pense qu'on coupe l'amour avec des gros ciseaux en séparant nos profil sur les réseaux sociaux mais on sait jamais jusqu'à quel point on est lié, même quand on est loin. Sur couchsurfing, y avait des commentaires sur son profil. Ça parlait de moi des fois, de la lovely girlfriend. Ça m'a terrassé. J'ai clairement outre-passer le statut de la stalkeuse professionnelle pour tomber là-dessus, donc je lui ai pas dit, mais je lui ai écrit. Pour lui dire que c'était fini parce qu'il voulait pas faire ÇA, pis sans ÇA, il ne se respectait pas. Il répondait pas. Je lui ai dit répond steplait. Il a dit qu'il y avait rien à répondre, qu'il comprenait ma décision, pis que en passant, il avait prit le temps de faire ÇA. Tabarnac. Me voilà qui me répand, à crie et à sang, pour le reprendre, moi pis mon amour out of proportion, lui pis son hésitation lassante, lui qui veut me garder comme une option, qui peut pas me promettre de m'aimer maintenant même si moi je m'entêtes à l'aimer pareil.
J,ai vu du théâtre hier, j'ai pleuré. J,ai écouté une toune à matin, j'ai pleuré. J'aimerais ça dire que c'est à cause de la fin de session que je suis fatiguée mais ça serait mentir...
je viens de dormir 12 heures, de 9hpm à 9ham.
Je sais plus quoi faire. on s'est aimé 4 mois dans la même ville. 3 mois et demi à distance, après il a arrêté de m'aimer mais pas moi. J'insiste depuis, même si je suis pathétique, même si je vais voir ailleurs, même si je sais pertinemment qu'il y a mieux ailleurs pis je suis là, à m'ennuyer de lui au moins trois fois par jour, pis j'ai de la misère à croire que c'est beau l'amour.
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