"But there's a side to you
That I never knew, never knew.
All the things you'd say
They were never true, never true,
And the games you play
You would always win, always win"
That I never knew, never knew.
All the things you'd say
They were never true, never true,
And the games you play
You would always win, always win"
On écoutait ça il y a un an, dans la voiture que tu avais louée. Dans ce gros VUS blanc dans lequel on a fait des centaines de kilomètres, des centaines de kilomètres qui ont été témoins de ma chute, de ma chute d'amour pour toi. J'ai tombé pour toi, j'ai tombé encore et encore, à toutes les fois où tu me faisais découvrir quelque chose sur moi, quelque chose sur la vie. Tu auras été celui qui m'aura le plus appris. Pis on écoutait cette chanson-là.. si tu avais compris les paroles, tu aurais fait "skip". Moi je les comprenais, et je les chantais à tue-tête. Mais jamais je n'aurais pensé que ça aurait été des paroles que j'aurais pu te crier à tue-tête à ce moment-là.
Et malgré tout, tu me manques. Notre légèreté me manque. L'absence de peur me manque. Je n'ai connu de répis que les quelques mois où tu as fait partie de ma vie. La peur de l'engagement, la peur d'avoir des enfants, la peur de ne pas aimer assez ou comme il faut, la peur de ne pas être aimer, la peur de me faire tromper, ou de me tromper tout simplement. Notre relation ne me manque pas, elle était fausse, inexistante. Mais ce que je vivais et ressentais avec toi, j'ai bien peur que ça me manquera à jamais. Je ne m'étais jamais sentie de cette façon ni avant, ni après toi. Surtout pas après toi.
Peut-être qu'un jour je ne penserai plus à toi en écoutant de la musique, ou en entendant ton prénom quelque part, peut-être qu'un jour, il me parlera d'appartement, et ça ne me fera plus peur.
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