dimanche 18 septembre 2011

Douceur de dimanche

Doux doux doux comme quand une enfant aussi belle que son nom, Coralie, m'invite au spectacle, pis je dis c'est quand même si je sais très bien que c'est en mars pis je serai pas au pays, pis à m'invite pareil, pis beaucoup trop d'avance, ah la Coralie.

Doux comme le soleil que j'ai vu toute la journée à travers de ma fenêtre climatisée, que j'ai à peine goûtée pendant mon heure de dîner parce que la femme d'un client voulais jaser pis moi je voulais lire Aristote en anglais mais j'ai pas su dire : madame, vous nuisiez à ma réussite scolaire, je me contre-caliss de la température, taisez-vous.

Doux comme quand j'ai fuguer vendredi, parce que j'étouffais dans mon appart. Le parc était d'une douceur glaciale pis y fesait pas assez claire pour lire mes 40 pages écrites en tout petit comme les coursepacks universitaires savent si bien le faire. J'ai appelé celui que j'arrêterai jamais d'aimer surtout parce qu'on a jamais commencé. Pis y m'a couvert de baiser pis de compliments réconfortants, pis il me sermonnait et m'admirait en même temps, ça me fessait tout drôle, j'aimais ça mais c'était pas cohérent pis dans le fond, il avait peut-être raison.
On a frenché rienke. C'était doux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire