vendredi 8 octobre 2010

J'aime les premier rendez-vous

Un sourire volé à l'université, ses jolies cheveux frisés qui virevoltent, l'étincelle de ses yeux m'illumine et.. Un premier baiser embrouillé par l'alcool et la fumée.

Des feuilles qui nous tombent dessus, aussi. On s'est réfugié au collège Montréal, si je me souviens bien du nom, sur une table à pique-nique, sous un arbre immense. Il faisait froid, juste assez pour l'utiliser comme prétexte et me rapprocher. On a pas parlé du roux. On a pas parlé du futur non plus. Même que ça s'est terminé par un baiser sur la joue près du métro. J'ai eu droit a un lit juste pour moi, entre l'écran plasma et l'immense bibliothèque. Au petit matin, je suis allée me réfugier dans son lit sous prétexte qu'il faut qu'on parte bientôt. J'aime les prétextes. J'ai monter les escaliers sur la pointe des pieds, émerveillée par cette maison antique où je m'installerais sans hésiter. J'avais peur de réveiller des gens, mais non. Que lui, tout sourire dans son lit. Que lui et ses grosses pattes d'ours toutes douces. Tsé des fois, c'est beau la vie.

Si c'était arrivé le mois passé, je l'aurais kidnappé pour qu'on aille batifoler dans le Nord, courir dans les feuilles, sentir le grand air sur ma peau et son odeur au creux de mon cou. Il aime pas l'automne. Moi je trouve ça magnifique depuis qu'on se connaît.
Bon j'arrête, c'est limite culcul quétaine... Reste que dans le métro, j'avais l'impression que j'avais ma soirée écrite dans le front. Comme si tout le monde savait que mes cheveux décoiffés et mon mascara plus très frais sont des reliques, un souvenir du bonheur d'hier soir. J'aurais jamais cru qu'on allait s'embrasser. J'espère vraiment que nous deux ça va marcher. Zut, je m'inquiète déjà... Ça me donne des frisons tout ça, faut que j'arrête d'y penser. J'ai l'impression d'être une fillette, comme si il était un petit garçon et qu'on jouait dans le bac à sable. C'est si simple des fois l'amour. En parlant de tsa, j'ai juste dormie dans ses bras, pis y a même pas essayer rien. J'étais si bien.

Arrivée dans une entrée inconnue, je présume que c'est chez lui, on boit une gorgée d'absinthe à la bouteille avant de se réfugier sur un divan d'extérieur sur le balcon, j'ai froid, je me blotti au creux de ses bras. J'ouvre les yeux, il est debout je suis sur le lit qui se trouve sur le plancher, je peux pas m'empêcher de sourire et il me se jette sur moi pour m'embrasser. Si beau. Sii intense. Puis, il part. Je souris un peu et bam, de retour la promiscuité c'était hallucinant de le voir s'élancer, je fond. je suis fondue!

Moment cocasse nowhere:
-Damn man, she's a ten!
-Sorry, I'm a tent? Wtf, like tent for camping?
-Non, y dis que t'es une ten on ten

ahahahha oups!
État d'esprit: :D

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