Y a de ces jours,

Y a de ces jours où je me sens invisible!!!

Ces moments d'extase où je me convainc que c'est inutile de dormir le matin,

qu'à 6 heures faut que je suis debout pour m'avancer dans un papier,

que je devrais peut-être me lever à 5 pour pouvoir m'entraîner.

Je le dis et j'en ris.... Un petit rire contrit. Parce qu'en mars dernier, j'avais essayé... 5h, la nuit, le noir, l'hiver à son plus froid, en route vers le gym. Un mois que ça a duré. Et puis j'suis tombé malade. Le 14 février, j'avais des réunions toute la journée. Quand je suis rentrée, éssouflée, pas d'amoureux ni de souper. Pas de coeur à la cannelle, pas de valentins, pas de fondu en parmesan avec quelqu'un que j,aime. J'ai filé au Couchetard noyé ma peine dans une boîte de Lindt.

Et puis ce soir, j'ai Constance qui m'aide à réaliser qu'à trop vouloir en faire, je me tire dans le pied. J'ai toujours eu les yeux plus gros que la panse... Ce soir, cette nuit, je constate.

Constatation que ces moments où tout est possible sont entièrement responsable de ces autres temps où je craque. Comme si ma force me rendais vulnérable. Et je me dis que c'est ma faute si y'a pas de jeune homme dans ma tête, c'est à cause de moi qui veut porter le monde entier sur mon dos pour être sûre de pas passé à côté d'une opportunité. Je culpabilise, c'est pas jolie.

Et là, je pense à moi. Oui, aujourd'hui là! Et voilà, je savais pas trop quels mots mettre sur ce brouhaha d'émotions qui reviennent et reparte au gré des responsabilités mais... J'ai une petite graine qui germe, un brin d'espoir qui me fait rêvasser sur un moi amélioré, sur un moi changé. Au fil de mes mots, tout s'éclaircit. J'ai peut-être l'air illuminée, désolée de vous l'avoir partager. Ça me fait rire quand je repense a ceux qui me perçoive si forte et fonceuse dans ces petits moment d'hésitation... La vérité n'est pas toujours dans les yeux de celui qui la regarde.