lundi 21 mai 2012

Je n'ai jamais ben ben écrit sur lui. Rien de beau, mauve, rose, jaune pâque. En fait, oui, j'ai écrit, barbouillé, raturé des millions de feuilles et de cahiers sur lui, cachés un peu partout. Mais j'étais égoïste, je ne voulais que personne ne sache la beauté de notre histoire, la durabilité de notre amour.  Je voulais tout garder pour moi, ne partager ça avec personne, de peur que quelqu'un me l'arrache. Mais tout est partie en fumée quand même. Je n'ai fait que sortir le pire de lui-même, je n'ai réussi qu'à faire ressortir son côté sombre, son côté noir. Alors qu'il a fait tout le contraire avec moi. Son amour pour moi l'a détruit, alors que mon amour pour lui me rendait plus forte. Et maintenant, chacun de notre côté, on ne peut plus donner.


"Je voudrais t'entendre me dire je t'aime, je t'aime comme dans les films. Pis j'aimerais pouvoir te croire, te croire comme dans les films.

Je voudrais qu'on s'aime, qu'on s'aime comme une histoire d'amour. Une histoire d'amour qui commence, une histoire d'amour qui fini. Qu'on s'aime d'amour pour le reste de notre vie.

Je voudrais qu'on bâtisse des bâtisses, des projets, des rêves. Je voudrais un avenir commun, commun comme un labrador ou un golden retriever. Commun comme dans j'ai une maison blanche, deux voitures argents pis je suis enceinte de notre deuxième enfant. Commun comme quand on s'aime pour la vie en pleurant dans une robe blanche. En pleurant comme quand on renonce à tout autre chose pis qu'on est contente pareil pareil. En pleurant parce que on dit non à tout autre option pis qu'on est contente pareil. En pleurant comme quand on a choisi de s'attacher même quand y fallait pas pis qu'on est contente pareil. "

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