dimanche 18 mars 2012

Easy peazy LOVE squeazy AUSTRALIE

Recherche nocturne sur Couchsurfing pour déménager plus près de l'université sans payer de loyer. Email, texto, ding dong.

Rendez-vous chez lui, on se cuisine une poutine. Ici, c'est exotique. Il m'a offert de prendre une douche en rentrant chez lui. La météo était plutôt surprenante: soleil, ciel bleu, pas de nuages et pluie diluvienne. Trois grosses averses. Pile au moment où j'étais sur mon vélo, les trois fois.

La plus grosse averse m'a surprise à 20 minutes de vélo de chez lui. L'eau me chatouillait les chevilles pendant que je remontais la rivière qui descendait le trottoir. Je suis arrivée à l'adresse, cherchant son appart.

Il a une maison. Il a 24 ans. Il a étudié à Concordia en 2008, il en pince pour le québec; la balle est dans mon camp. Je pensais négocier un prix, dormir sur son divan, je pensais apprendre à le connaître, pas fondre pour lui la première nuit, après ma première leçon de guitare, sentir sa main sur ma joue, sa bouche qui tangue dangereusement vers la mienne... Les mots nice et sweet se sont bousculés dans ma bouche la première fois qu'il m'a joué de la guit, ça sortie comme ça: schweet.

Moi, je préfères les yeux bruns et lui il a le yeux bleus (pâles qui font fondre la terre entière). On a jasé. On a frenché. Il est venu avec moi au théâtre. Il a pas trop trouvé ça plate même si c'était un peu intense. Il me prend la main souvent, dans la rue. Comme si c'était mon homme à moi. J'imagines que dans les yeux des passants, on est un couple. Pour une fois depuis 3 ou 4 siècles, ça me dérangerait pas pantoute.

Tuludu! Il me dit que je suis belle, c'est écrit sur l'écran de mon Iphone. Ça me fait tout drôle. Comme si ça pouvait pas. La première nuit, vers quatre heures du matin, il m'a dit : « tu é fascinant» avec son accent australien qui me fait perdre l'équilibre.

J'ai répondu «Schweet». On a sourit, notre premier inside d'une longue série.
J'aime ça, écrire «on».



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