jeudi 13 octobre 2011

C'est tu ça ?

C'est tu ça, avoir fait la paix avec soi, et les hommes? Se dire que même si LUI revenait, qu'on sourirait, qu'on l'embrasserait sur la joue en lui disant merci, mais non merci. Se dire que même si on ne revoyait plus P., ce serait triste, parce que on l'aime bien, mais on continuerait notre vie très bien. C'est tu ça, être juste bien? Ne même plus avoir peur, se dire tant pis, y'en a d'autres.

Ça me fait peur. J'ai toujours connu que l'intensité, la passion, le surplus d'émotions, le "trop". Tsé, celui qui fait pas juste te briser le coeur, mais qui te le pète, qui te le pète comme quand tu pète la vitre pour prendre l'extincteur parce que ta vie en dépend. Ça me fait peur parce que tu m'amènes pas ça. Pas cette joie immense, pas les quatre-vingt douze mille papillons, pas les cris, les larmes, les hurlements de ton départ. Tu me rends heureuse juste comme il faut. Tu me fais ressentir quarante huit mille papillons. Pis je serais triste si tu partais, mais je sourirais par défaut, je ne pleurerais pas, et je continuerais ma route. Je ne m'imagine pas partir de moi-même, mais mon monde ne s'écoulerait pas si tu le faisais. On appelle tu ça un "en attendant" ou ben c'est comme ça que ça devrait être, si on ne veut pas vivre des gros "up", est-ce que c'est vraiment obligé de venir avec les "and down" ?!

Anyway. J'ai hâte de te voir. J'ai hâte qu'on s'aime dans ton lit, sur ta table, sur la laveuse, n'importe où. Même si je ne mourrais pas de toi, j'ai hâte de te voir. Ton sourire, tes yeux, pis être bien ensemble.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire