mardi 12 juillet 2011

Je te frenche, je te frenche & je te frencherai....

On se frenchait pis je pensais à faire mon lunch pour demain. Pis je trouvais donc que j'avais pas d'allure. Que je devrais savourer le moment présent. Mais dans ma tête, je passais déjà à d'autre chose. Parce que ma tête se souvenait qu'il prenait l'autobus demain à 5h du matin, pis qu'on se reverrait plus jamais, pis ma tête informait mon coeur que finalement... peut-être qu'on s'en callissait.

C'est un homme d'un autre pays, un homme de passage, la seule espèce qui me permet de m'attacher. Hein? De que quoi? J'ai élaboré la théorie que j'ai trop peur d'aimer donc je m'arranges pour que ça fail d'avance. Par exemple, savoir quand que quelqu'un s'en va est primordial pour débuter une belle histoire. Intense & éphémère.

Et soudainement, l'intensité se fâne. Je finis par percevoir de la routine dans l'exotisme...
Mexicain, français, anglo, chilien et maintenant allemand... Mon lit va faire le tour du monde.

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