Parfois un baiser décuple mes ardeurs, je changerais le monde en deux heures. Parfois, un baiser me réduit à l'état végétatif, je flâne au lit avec lui, je discute sur le balcon jusqu'à ce qu'il fasse nuit, on regarde la pluie, bref, on fait rien mais on le fait bien. Et à tout coup, une petite pointe de culpabilité refait surface... Étudie pour ci, écrit pour ça, oublie pas de lire ceci ou de rappeler l'autre pour confirmer ça...
Parfois je passe des heures pour rien sur des trucs et à chaque nouvel effort, chaque nouvelle passion, je doute, juste un peu, mais je doute pareil. Je chuchotes à quoi bon? avant d'aller fouiner sur facebook pour revoir à quel point t'es beau.
Pourquoi quand on était petite on nous a brainwasher avec les contes de fée de princesse, pis toute les caliss d'happy ending à deux? Pourquoi qu'on a pas appris que Gargamel était peut-être épanoui dans son célibat? Pourquoi qu'on nous formate à être heureux à deux sinon rien? Parce que pour faire deux, ça prend 1+1, pis quand un des un part, l'autre soupire. Pourquoi c'est toujours moi qui soupire? Pourquoi je te rencontre pas, toi pis ton criss de cheval blanc. Pourquoi j'ai l'impression que mes amours sont des versions édulcolorées de ce que ça devrait être en réalité.
"Non, je ne vaux pas moins qu'avant"- Chantale Archambault
Cette phrase, je la martèle, je la répète, je la crie parce que c'est vrai, même depuis que t'es parti (même si on a même pas eu le temps d'essayer de s'aimer)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire