mardi 4 janvier 2011

Nouvelle année de feu

Je le sens, cette année.

L'année précédente a été de la vraie shit pour moi. J'ai tournée le dos à plusieurs amis qui ne me convenaient plus, j'ai perdu le seul homme avec qui je voyais traverser la vie et j'en garde encore des blessures, j'ai été malade, j'ai eu une mauvaise session à l'Université avec des cours que je n'aimais pas et des notes qui en ont résulté, je n'ai pas tant frenché que ça, j'ai vécu quelques drames de garçons que je n'ai pas compris, encore aujourd'hui, j'ai eu une job que j'aimais mais dans une entreprise qui craignais, un temps des fêtes des plus médiocres, le pire vécu à vie.

D'un autre côté, je me suis fais des amis extras, je me suis développés des contacts excellents qui seront très utiles dans ma carrière, j'ai emménagé à Montréal avec Marquise, mon chat.

Mais cette année, je le sens, elle commence en force.

Je suis revenue sur Montréal avec un Noël blanc dans mon pays et quelques problèmes de transport. Étant prévue que nous allions sortir et fêter notre retrouvailles Marquise et moi (cela faisait 2 semaines qu'on ne s'était pas vues!), j'étais en feu. Malheureusement, quelques problèmes de logistique l'a forcé a être coincée à Laval, continent outre-mer. Il a donc fallut que je me retrouve un plan de rechange, puisqu'étant malade tout le long de mes vacances, je ne suis pas du tout sortie et j'ai passé tout le temps des fêtes à me taper ma mère et mes frères et soeur: j'avais besoin de décompresser.

Drôle d'histoire en fait. Dernière journée d'examen, je crois un gars avec qui j'avais passé toute ma semaine d'initiation mais qui me disait une soirée sur deux que j'étais désagréable (et le lendemain que j'étais parfaite). On s'entendait bien, mais bon, avec des amis différents et une grosse session chacun, on ne s'est pas revu, seulement quelques messages ici et là sur facebook et en texte. Bref, on parle un peu avant l'examen, et il me texte après celui-ci pour me dire qu'il avait aimer me revoir, qu'il fallait qu'on se reprenne après les fêtes pour les occasions perdues à l'automne et tout. Je lui réponds, pour rire, que je n'étais donc pas si désagréable que ça, et il m'a seulement dit que j'étais juste parfaite.

Le lendemain, le samedi, Marquise et moi décidons d'aller marquer notre départ de Montréal de lendemain dans notre taverne fétiche. Monsieur S, appelons-le comme ça, me texte pour me demander ce que je fais. Je lui dit où je suis et, surprise, une heure plus tard il est là. On se cruise un peu, son ami s'essaie du Marquise, qui le repousse pour que son homme s'en venait, alors il s'essaie sur moi. Revirement de situation, M.S se met à cruiser une fille très ordinaire, avec des cheveux ternes, des vêtements à la mode de v'là 4 ans et avec rien d'intéressant. Son ami me dit que c'est étrange puisqu'il aurait supposément parlé de moi toute la soirée avant d'arriver. Je ne me laisse pas démonter. En fait, il m'attire semi, il me fait tellement penser à un de mes ex, physiquement, que j'ai laisser justement parce que on ne couchait jamais ensemble tellement il n'avait aucun sex-appeal. Mais bon, son odeur est parfaite et sous les vapeurs d'alcool, j'ai le goût de le frencher et de le voir se foutre carrément de moi, bref, vous savez comment ça nous rend les filles!

Alors je pars à la chasse. Je me fais un harem, je l'ignore lorsqu'il essaie de tasser les gars autour de moi et je lui dis que je ne le dérange pas dans sa chasse, alors qu'il ne me dérange pas dans la mienne. J'ai surtout apprécié qu'il se colle sur la fille seulement lorsqu'il savait que je regardais et qu'au 15 minutes il essaie de me reprendre des garçons autour de moi. Bref, on repars chacun de notre côté, sans même se saluer. Lui avec sa laide, et moi avec mille nouveaux numéros de mon cellulaire (bref, c'était une soirée qui flattait l'ego, ce qui ne m'arrive plus vraiment ces temps-ci). Il m'a texté le 24 vers minuit ainsi que le 31 toute la soirée pour me souhaiter Joyeux Noël et Bonne année.

Revenons donc au début. Je suis seule à l'appartement, et M. S m'avait proposer de se voir. Je le texte, il est avec un ami, on décide de boire chez moi et d'aller au bar. J'ai bu, beaucoup trop, et je n'ai encore rien payé (j'adore défénitivement les garçons de Montréal pour leur agilité à sortir les 20$ de leur portefeuille, je n'avais jamais vu ça auparavant). On est soul, la date de l'autre mec arrive, elle pète les plombs, on revient chez moi, M. S et moi, seuls. On se couche, on se french, mais vous me connaissez, je ne suis pas facile, donc ça ne va pas plus bien. Je ne me serais pas attendu à cela mais Dieux que c'était bon, j'avais rarement frenché quelqu'un qui était aussi bon, chapeau! à toutes ses ex.

Le lendemain, c'était pas étrange du tout, il continuait de me câliner, il est reparti et depuis on s'est croisé dans le métro et il essaie de trouver un trou pour qu'on se revoit.

Et la meilleure partie? Ni l'un ni l'autre ne voulons d'engagement sérieux.

Bref, j'ai encore des histoires de jobs et d'école à compter, comme je disais, 2011 commence en feu, et je vais tout faire pour qu'elle me fasse oublier 2010 de merde.

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