vendredi 10 septembre 2010

S'enfuir perchée sur des talons (prise 2)

Dû à mon travail, je suis souvent invité dans des partys VIP, ou bien je les organise, comme celui de cette semaine.
Marquise et moi étions welling pour passer une bonne soirée, des coupons de verres gratuits aidant la donne. Jusqu’à ce que je décide que ce sera plus rapide pour se faire servir au bar du fond, et non celui du milieu.
Il était beau, il était brésilien, comme Marquise les aime bien. Shotgun pour elle. Bon, il doit bien avoir des amis, ce mec, non? 
Oui, il en a. Des vieux, des laids, des petits. Et je ne sais pas ce que les hommes latinos ont à aimé toucher comme ça, mais ils touchent TROP. Les hanches, les fesses, ouhla, il monte un peu trop haut. Et moi je faisais des yeux de on-décaliss-au-plus-criss-d’ici à Marquise. Bon, je lui ai quand même demandé si elle tenait à rester avec son beau brun; j’aurais fait un effort pour elle. Mais il n’a fallut qu’un instant d’hésitation de sa part pour que je lui dise qu’on s’en allait. 
Il faut expliquer, il fallait vraiment que mon brésilien aille  trop loin pour que je trouve ses agissements insupportables, même avec tous les verres qu’il voulait nous payer. Il a même fallut qu’une inconnue nous voit pour venir me dire: “Si tu veux, je t’envoie mon chum faire semblant qu’il est le tien pour le faire débarrasser, le gars”. Elle, elle a compris la détresse dans mes yeux.
Bon, j’ai refusé poliment. J’ai dit aux garçons qu’on allait aux toilettes, Marquise et moi. Croyez-le ou non, ils sont venus avec nous. Dieu merci, ils se sont dirigés vers les leurs. Un coup d’oeil dans le couloir. VIDE.
Vous n’avez jamais vu deux filles sortir aussi rapidement des toilettes, monter des escaliers en talons hauts en sautant trois marches à la fois, et courir sur un petit pont de bois pour se sauver d’un endroit. (mais on en a déjà vu une, voir le premier post)
Mais bon, on a bien rie. Et on a pu attraper le dernier métro de la soirée.
- Constance

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