Ok. Je me suis trompée, je ne connais pas tout le monde là-bas.
Je ne connaissais surtout pas LUI. Bon, il voulait ma cousine, mais ça, c’est un détail n’est-ce pas? Merci bon Dieu, elle à un chum, et faut croire que ça le dérangeait qu’elle en ait un. Shame on me, j’ai accepté d’être le deuxième choix pour cette fois seulement. Tsé, bien sûr, j’aurais bien aimé son ami que je spot depuis bientôt cinq ans, mais je sais pas, tsé, j’aurais pas eu envie de le frencher le lendemain.
Il était beau, il travaille dans la même branche que moi, il est drôle, il est doux. On a joué à des jeux de dés et de bâtons de bois pour voir qui payait la prochaine tournée; je gagnais à tous les coups. La soirée avançait vraiment trop vite: entre un face-à-face avec un ex qui se fait engueuler par sa blonde puisque je suis là, deux games de pool jouées avec des garçons qui avaient un peu trop envie de nous, on s’est retrouvé à boire à notre santé avec Lui.
Ma cousine qui prend des photos de ses fesses, moi qui fait des grimaces à la caméra, son ami qui sent carrément trop bon. 3h15 AM. Les lumières qui ouvrent, son ami à disparu depuis quelque temps; on ne le trouve plus. Faire du spa les filles? Pourquoi pas; on a pas de maillots mais de beaux sous-vêtement.
5h AM. Ma cousine est sortie du spa pour fumé. “J’ai envie de te faire un massage”. Qui suis-je pour refuser pareille demande ? Il me masse le dos: il est pas très bon. Il essaie une technique amérindienne pour me masser la cuir chevelu, encore plus désagréable. Mais dans l’eau brûlante, je suis bien dans ses bras. J’aime bien qu’il m’encercle la taille d’une main d’homme, d’une main confiante, d’une main de: “je-décide-de-te-prendre-pis-rien-ne-va-y-changer”. Il m’embrasse. Sans gène, comme si c’était naturel. Il ne s’est pas approché lentement en voulant faire son subtil et glisser vers ma bouche. Il voulait juste m’embrasser et il l’a fait, c’est tout. Et j’ai aimé.
On sort, il fait vraiment froid. Direction: Salle de bain où il a fait partir le chauffage avant que l’on aille dans le spa. Il me laisse m’asseoir devant la chaleur alors qu’il se les gèle et il me fait réchauffer une serviette dans la sécheuse. Il me prend dans ses bras. “J‘voudrais tellement dormir avec toi dans mes bras cette nuit” (Ok. Il était 6h AM, mais c’était encore la nuit bon!)…
Mais on sait tous où ça mène des: je-voudrais-dormir-avec-toi. J’ai même pas le temps de faire la remarque qu’il ajoute “Mais juste dormir hen, pas baiser, juste dormir avec ton corps dans mes bras, ça fait si longtemps”. Bon.. étant chez mes parents, c’est impossible. Je n’ai qu’une règle quand je suis dans ma famille: Je ne découche pas et je ne ramène personne. Bien sûr, il m’avoue avoir voulu ma cousine avant mais comme il dit: “Tsé, elle a un chum et qui dit que à la longue de vous connaître les deux, je ne te préfèrerais pas?” Bon, je ne suis pas rassurée par cette réponse, mais il m’a avoué que ça le faisait vraiment chier que j’habitais Montréal, et que c’était si loin.
Bon, il est revenu nous porter à la maison comme en vrai gentleman. “Tu m’ajoutes sur Facebook, hen”.. Bien sûr, je l’ai fait. Mais nous ne nous sommes toujours pas parlé.Alors voyons la suite, il s’invitera peut-être à passer une fin de semaine ici, qui sait! Et qui suis-je pour refuser pareille demande?
- Constance
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