vendredi 10 septembre 2010

Le retour du rockeur

Ben oui. 
Hier, Pichet de substance bleu sur une terrasse connue du Quartier Latin, Marquise et un ami de Toronto; nous étions welling pour une soirée endiablée. Mais bon, comme souvent il nous arrive de le faire ces derniers temps, on a quelque peu choké la chose. Minuit, les métros ne vont pas tardé à fermer. Bon, on décide de rentrer. 
Et là, illumination de génie qui me traverse l’esprit: me connecter sur msn via mon cell. Et qui vient me parler lorsque mon nom a poppé sur son écran d’ordinateur. Ben oui, mon chanteur du french ou meurs.
SalutçavaOuaistoiOuaispaspireTufaisquoiJerentrechezmoijesuisaucentrevilleTespresdechezmoipassedontfairenuntourOkjarrive.
Et me voilà, débarquant quelques stations de métro avant la mienne, j’arrive chez lui. Dans le même chandail que la dernière fois, les jambes pas épilées, les cheveux dans une coiffure douteuse (il fait chaud sur Montréal, vous savez, la canicule). Parle, parle, jase, jase. C’est plus intime que la dernière fois. Il se laisse plus aller. Il me faire écouter des démos du prochain CD, il me parle de vieillestounes que je ne connais pas, n’étant pas une fan invétérée de son groupe: il adore ça.
C’est un artiste, des toiles partout dans sa chambre qu’il a fait. Ben oui, j’ai appris qu’il avait fait arts plastiques au Cégep et à l’Université. Ça me plaît. 
Encore une fois il tente des rapprochements concernant mon entre-jambe et la bête qu’il a au même endroit. Mais bon: après un massage dont il a lui-même pris l’initiative (Hum, c’était parfait, quoi!), je lui fais tout de même plaisir, tsé, je suis à cheval sur les principes mais je sais me faire apprécier tout de même. Et cette fois-là, plus de respect, plus de classe, il ne se laisse pas du tout aller sur moi. Bon garçon, tu as bien appris.
Je pense qu’on est allé un peu plus loin cette fois-là. Une bière relaxe, mais pas affectés, on a pu parler et découvrir autre chose qu’une attirance réciproque un peu trop forte chaque fois qu’on se voit.
Petit bonus, une partie de la conversation:
- Ben oui, et quand tu les fourres, c’est certain que t’as toujours moi en tête. Et même à ça, je sais ben que tu penses toujours à moi.
-Pas toujours, mais t’as raison, je t’ai souvent dans la tête.
-AHAHAH!
-Eh, je niaise pas, je pense souvent à toi, et je me retiens pour pas qu’on se voit deux jours de suite, je veux pas d’ambiguité, j’ai pas envie d’avoir une blonde et trainer mon p’tit packsac dans le métro tous les soirs et me lever trop tôt les matins.
Constance

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