Je sais plus comment ça marche, les débuts. Je sais plus ce qu'il faut dire et surtout ce qu'il ne faut pas dire, pas tout de suite. Je ne sais plus si c'est normal que j'aille le goût de calisser son téléphone par la fenêtre parce que je sais pas si ça se dit: si tu me touchais comme tu peux toucher ton téléphone à toutes les osti de secondes, ce serait mille fois mieux.
Pis ça se dit tu des affaires comme c'est ben le fun te regarder faire du baseball, mais ça me fais freaker complètement out de voir que tous les autres joueurs ont des femmes et des gosses qui viennent les encourager. Alors c'est ça, le futur? Je vais encourager mon mari qui me prend même pas dans ses bras le soirs avec le tralés de marmailles qui me suit partout ? Je sais pas si je suis prête à si peu. Je sais pas si un jour je pourrai me contenter de si peu.
Je veux quelque chose qui va déplacer les montagnes, je veux l'aventure, je veux pouvoir dire d'aller chercher trois-quatre couches pis ont s'en va en Espagne, en Hollande, en Russie, je m'en fou. Mais je veux pas de cet espèce d'état végétatif où les deux on a la moitié de ce que veux, mais également la moitié de ce qu'on ne veut pas.
Et je sais plus comment ça marche, les débuts. Est-ce que c'est normal que je veuille toujours être avec lui, ou c'est juste de la vieille insécurité ? Est-ce que c'est normal que j'aille toujours une petite frustration, ou c'est juste les relents de mes incertitudes, de mes questionnements, et de mon coeur complètement déconcrissé ? Est-ce que je serai toujours comme ça ?
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