Je pense que les gens que j'aime ne me reconnaissent plus. Je me perds dans les comment et pourquoi. Je crois que je tombe dans mes idées noires et y a personne d'autres que moi qui peut me sortir de là donc tous ceux qui m'aime me regarde tout drôle. Avec des yeux mi-déçus, mi-perplexes, mi-quefairetabarnac. J'aurais tendance à dire que depuis que j'ai mal au dos, j'ai de la misère à être heureuse. Mais ça serait trop facile, j'ai déjà enduré bien pire, autrement. Je sais que c'est juste une partie de la réponse. Puis, j'aurais tendance à croire que ma relation "amoureuse" avec l'australien est nocive, mais je sais que c'est encore partiel, que c'est pas tout à fait ça.
Reste que je vois plus comment ni pourquoi frencher friendly. Je sais plus m'amuser, je suis trop habituée à angoisser. Faut que je sois déjà très soûle pour me laisser aller j'imagines sinon ça me saute à la gorge, ça me retient, ça m'étouffes; je me sens pas bien. Alors ma coloc se fait cruiser par le barmaid. Il est pas très joli mais il la cruise autant faire ce peut. Pis moi, les gars me cruisent pas. Moi, j'vas les chercher par la main les gars. Pis si y fonde, je les grimpe sur mon dos pis je porte notre relation comme un poids. C'est ça que je sais faire avec les gars. Poche de même.
Hier, Constance m'a dit «t'es pas game» pour que j'aille appâter une table de gars.
J'ai dit non. Je suis pu game. J'ai toujours été game. Pu là. J'aime pas ça les gars, y me font mal les gars.
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