dimanche 26 mai 2013

Et la trahison..

J'aurais même pas attendu d'arriver au campement pour t'en parler, je t'aurais sûrement appelé la journée même, ou le lendemain. Mais tu m'as trahi. Je t'aurai dit que j'ai rencontré un gars. Sur la grosse brosse, juste de même. De même comme quand Marquise et moi on était coloc, pis qu'on sortait le lundi pis qu'on se ramenait des gars. De même comme je m'ennuie que ça m'arrive maintenant que je suis rendu une vraie femme placée qui paie son condo toute seule, qui a un char de l'année pis que quand elle veut sortir, elle se ramasse endormie sur le divan à 9h le soir. Je te dirais que je l'ai échappée comme il ne m'arrive plus de le faire, même si je le voudrais bien. Parce que à 6h le matin quand je me réveille, je suis toujours ben "in" pour sortir le soir, mais le soir venu, maudit, mon divan m'apelle plus que la soif, ben souvent. Je te dirais que j'ai retrouvé un peu de mon innocence, un peu de la drive qui me quitte peu à peu que je devient plate-metro-dodo-boulot-sans-metro-parce-que-j'ai-un-char. Je te dirait que ça m'a fait du bien, du bien fou et que je vais me faire un devoir de me fouetter pour sortir un peu à l'avenir parce que même avec mon mal de tête et mon envie de dégueuler le lendemain matin, ça m'a fait du bien de voir un garçon au nom un peu flou à côté de moi. Je t'aurais dit que t'aurais dû être là, que notre soirée de 400 coups mais celle ou on fait du pyjama me manquent. Je t'aurais dit que t'as manqué quelque chose mais qu'on va se reprendre un million de fois. Mais tu m'as trahi, un super beau coup de couteau à travers la poignée que j'ai dans le dos. Pis je t'en veux, je t'en veux parce que je serai juste jamais capable de passé totalement par-dessus. Ce n'est pas de la rancune, c'est juste un malaise persistant que je n'ai même pas envie de perdre.

Tu étais réellement mon amie, tu sais.
C'est comme une peine d'amour, mais en pire.

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