mercredi 16 janvier 2013

Mon numéro de téléphone


Ces quelques chiffres, tu ne les auras pas. T'auras beau coller l'écran de ton iPhone tout pété à deux pouces de ma face, je n'ai ni l'envie, ni l'intérêt de te revoir; pourquoi te laisser mon numéro?  C'est pour ça qu'on s'habille à la hâte, pour te fuir, insiste-pas, ok? On est sorti du Ste-Éli dégoûté par ton insistance, ton assurance tout à fait déplacée... J'ai redécouvert la définition du verbe importuner.

Tu voulais impérativement nous offrir des shots et tu nous as offert des shots. On a pas eu la brillante idée de refuser. Mais tes shots, c'était un appât! Une fois qu'elle était remplie, tu les a reculés sur le comptoir au lieu de les offrir, comme toute personne civilisée... On a donc dû endurer une vidéo interminable de See-doo qui explique comment et pourquoi t'as abîmé ton iPhone (plutôt mourir) puis tu as cru bon de nous convaincre que ton trou, là où tu viens d'acheter une maison, est un lieu où il fait bon vivre. Je ne considère pas qu'une photo de toi dans des vagues ça consiste en un argument! Oh et pour en finir avec ton iPhone, c'est vraiment pas winner d'avoir une photo de fille en bikini comme écran de vieille. ANYWAY, la soirée était sensée se dérouler autrement. Par autrement, j'entends ailleurs et en bonne compagnie! Mais, moi, tarte que je suis, j'avais pas mes fucking cartes. Pis le fucking doorman ne prend pas les fuckings cartes étudiantes ni la FUCKING photocopie de certificat de naissance que j'avais sur moi par inadvertance entre deux lectures universitaires... Donc on n’est pas rentré aux foufs. Pis toi, t'étais déjà assis au bar des foufs. Pis moi, j'étais venue te porter un cadeau pour ta fête donc la petite surprise est restée dans le fond de mon sac... pis je te textais en direct mes péripéties avec le sympathique (NOT) doorman qui voulait ne rien savoir. Je m'ennuie donc de la galanterie des doormans de la distillerie!

Donc, c'était ta fête et une semi-date aussi parce que tsé, même si ça fait 3 ans qu'on se connaît le temps d'une pause entre deux cours, c'est la première fois que tu me demandes mon numéro et que tu m'invites à sortir. On jasait du documentaire que tu tournes, des accidents sportifs qui nous ont tous deux édentés (vive la chirurgie dentaire) et puis on parlait des cours de la vie de toi de moi, mais surtout y avait ce courant qui passait, cette petite étincelle qui me ramollit les jambes, à suivre!

Pendant ce temps sur facebook, deux énergumènes qui ne se contentent pas d’un one night stand insiste de manière ridicule pour attire mon attention. La morale de cette histoire? Les gars ne sont pas plus courageux ou perséverants que les filles, certains on juste ZÉRO amour-propre!

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