vendredi 19 août 2011

Constance + Marquise

On a passé pour deux lesbiennes. Deux fois!! Ark, non. D'abord une vieille dame dansante sur notre musique de char trop fort que me parlait de ma girlfriend, j'ai spécifié roomate AFSAP.

On a assisté à un show en mangeant du homard sur le quai, Constance a frenché le chanteur et moi je m'affairais avec un bassiste qui ne fesait pas parti du band mais qui avait un bateau. Il nous a invité sur son bateau après le show, bateau que son papa conduisait pendant qu'on s'embrassait; malaise? Le genre de joli frisé, petite barbe pas faîte, craquant à tombé. Le genre à te promettre la lune, à te parler 20 fois d'à quel point il a hâte à demain, à quel point faut absolument que je le texte à 8 heures demain soir, texto qu'il a ignoré, le beau salaud.

SVP les garçons qui lisent ceci, ne promettez rien que vous ne tiendrez pas, malgré tous les verres que vous avez bu, ne promettez pas. L'espoir est la pire des blessures, même quand on savoure les vacances, l'espérance que peut-être que son cell est mort, que peut-être n'importe quoi, on espère parce qu'il parle comme si demain était plus beau, mielleux depuis qu'on se connaît, un gars qui n'espérait pas de lendemain, j'aurais préféré qu'il ne dise rien, pas d'attente, pas de "et si", pas de il faut absolument que tu me textes demain, non mais quel con.

Les vacances ont été douce, la rentrée scolaire arrive si vite, on a lu dans ma main dans une fête forraine que je marirai à 26 ans avec un grand brun, profil type de l'homme de Tahiti que je voyais avant de partir, homme qui n'a pas répondu à mes textos le premier jour où je suis partie, définitivement l'application texte de mon téléphone devrait être effacé parce qu'elle est plus décevante qu'utile.

Mais c'est pas grave. À 21 ans, c'est pas grave. Pas plus grave que la nuit qui s'amène dans notre bar de prédilection!

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