Ado, mayo & slow

Hier, je me disait que l'adolescence c'est comme la mayonnaise. C'est bon, mais trop c'est comme pas assez. Tsé, un jour, faut que tu get over it. Pis j'écoutais une émission poche à Musique Plus, genre de finale de téléréalité pour transformer des vilains chums qui trompaient leur blonde en homme à marier, la bague fournie en prime au gagnant. Quel brainwash de marde. Ok l'grand, tu fourrais n'importe quoi n'importe où, mais là, ÉTAPE CRUCIAL, tu grandis pis ça va être elle le reste de ta vie, VU!?! De l'ado à l'adulte, version propagande nord américaine. (Ok, ok, depuis que j'ai eu A- à mon cours Propaganda & You, je vois de la propagande partout!)

Pis si c'était pas ça le bonheur? Pis si être heureux en couple, ça voulait dire de papillonner comme Mariposa? Pis si on arrêtait de voir la vie comme un chemin àsuivre, une trail avec des bornes qui se nomme graduation, mariage et enfants? Boring, messemble que ça l'air boring... C'est pas que je veux pas grandir, c'est juste que je veux vivre autrement.

Pis pour en revenir à mon nombril, je me vois très bien frencher l'allemand, faire un one night avec l'australien, pis fréquenter l'Homme (que j'ai toujours pas oublier) à long terme. C'est juste que ma conception de la chose risque d'être altérer si les trois gars en question on conscience de la relation que j'ai avec chacun d'eux. Déjà que se la jouer incognito avec l'allemand devant l'australien, c'est malaisant... Les modites conventions sociales upgradent la difficulté genre puissance 10.

Anyway, j'ai peut-être juste pas rencontré mon chevalier parce que je détourne le regard quand un cheval blanc se dessine à l'horizon. Si seulement j'avais des couilles des fois... Ou chu peut-être ben juste désabusé de l'amour. On parlait de slow aujourd'hui à cause d'une toune à la radio. Je rêvassais sur l'importance que prenait cette danse le dernier soir des camps de vacances, un moment crucial. Les gars ont pété ma bulle rapido: " Ouain mais les slows en 2011, ça se passe à l'horizontal pis dans chambre à coucher! » Soupir.

(Pas que j'aime pas ça. Mais tsé)