lundi 20 juin 2011

Mon père.

J'ai toute qu'un père. En fait, c'en est pas vraiment un. Mes parents ont toujours été séparé, depuis que j'ai 6 mois, et du plus loin que je me souvienne, il était à Montréal et maman et moi dans une contrée lointaine. Je le voyais 2-3 fois par année, c'était des vacances, c'était génial, j'étais une princesse et j'avais mon papa pour mon toute seule. J'était "la seule femme de sa vie pour toujours toujours". Quand je voulais qu'il se réveille, je me m'étais à califourchon sur lui, et je lui tirais les deux oreilles en même temps en criant: RÉVEILLE TOI PAPA ! de ma petite voix de p'tite fille de 5-6-7 ans. Pis vers 8-9 ans, il s'est fait une blonde. Et j'ai perdu mon papa. J'ai été chanceuse, parce que j'en ai eu un de remplacement avec le chum de ma mère, qui m'a élevé et qui sera toujours là, peu importe ce qui arrive, même s'ils ne sont plus ensemble.

Plus je vieillis, plus je le trouve épais/cave/mou/stupide. Mon père là. Tsé, on dit que on recherche toujours son père chez les autres hommes. Mais si c'est pas lui qui m'a élevé, est-ce que c'est lui que je cherche pareil ? Entk, on dirait bien, avec tous les gars que j'ai rencontrés.

Bref. Il m'énerve. J'ai passé l'étape du "papa, tu me fais de la peine". Je suis juste maintenant indifférente au fait que s'tun vrai cave avec moi, parce que je sais qu'il s'en rend même pas compte. Je le plains, en fait, parce que il va être tout seul un jour, moi j'ai giving up depuis 1 ans.

Je trouve ça triste pour lui aussi, je suis sa seule fille, et il réalise pas qu'un enfant c'est supposé être tout ce qu'il te reste, quand t'as plus rien. Mais ce sera pas le cas avec moi.

Papa, tsé, je reste au bout de la rue. C'est un peu con quand la seule fois que tu m'invites à souper en un an c'est pour Pâques, et que puisque je ne peux pas, too bad, à l'an prochain. C'est un peu con que ma mère a fait 6 heures de route pour m'apporter mes meubles et a pris une semaine de vacances pour m'aider à m'installer, quand tu voulais même pas venir me pourter au coin de la rue avec mon stock. C'est un peu con quand j'ai habiter chez vous 2 mois, le temps de me trouver un appart, et que toutes les semaines tu me demandais quand est-ce que je parlais, et qu'aujourd'hui, tu me dises que tu comprennes pas pourquoi mon oncle m'hébergerait pas 6-7 mois, alors que toi tu veux même pas le faire. C'est un peu con que c'est juste maintenant que je suis partie pour quelque mois de Montréal, que tu me dises "appelle-moi quand tu va remonter qu'on se voit un peu" alors qu'en un an et demi, on s'est vu une seule fois. C'est un peu con que tu me dises que je réussirai pas en droit, que tu doutes que je sois capable de le faire, tu me connais même pas.C'est un peu con parce que tout ma vie, j'ai plein d'exemples comme ça à te reprocher. Et maintenant que j'ai décidé de juste te parler pour les trucs importants comme la famille ou la pension que tu dois me donner, ben tout le monde est de ton côté et personne comprend ma décision. Pis ça, je trouve ça vraiment très très con. P

arce que sincèrement, tu mérites pas une fille comme moi.

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