Ok.
Respire Constance, respire en caliss. La dernière fois où j'ai été stressée comme ça? Pour mes licenses de conduite, à 16 ans. La dernière fois où j'ai eu les mains moites comme ça? Jamais, sont toujours sèches, arides, désert, mes mains. Sauf que là, criss.
Pis une chance qui faisait beau, j'ai pu mettre des mini-shorts. Pis je le sais à quel point il capotait, avant.
Pis finalement ? Je leur ai fait découvert le Mont-Royal, Ste-Catherine, mon bar adoré où il a trippé ben raide. À toutes les deux minutes? "Criss que je regrette de pas être ici, chaque fois que je suis à Montréal, j'ai envie d'y vivre ! " Ben oui caliss d'épais, pourtant, c'est pour la raison inverse que tu m'as laissée.
Pis oui, si t'habitais ici, tu le sais que tu serais pas capable de t'empêcher de me voir, que ça prendrait un claquement de doigts pour que tu retombes en amour avec moi, que tu m'as laissé parce que t'es un chockeux, que tu chocke toujours tout, tout le temps. Même là, y te reste une fucking seule session d'université et tu sais pas si tu vas la finir. Pis t'as pleurer aussi, parce que ça te fait chier de rester kid, que tu voudrais grandir pis que c'est plus fort que toi, tu t'en empêches. Pis que t'as des rêves, mais t'es trop pissou pour les réaliser, pis tu sais que moi je te forçais à les réaliser, pis que t'as été trop pissou pis trop chockeux pour continuer à m'aimer.
Pis j'ai pleurer aussi, parce que tu niaisais avec le gars qui m'crousait là-bas que tu étais ma plus grande peine d'amour. Je pense que t'as jamais réalisé à quel fucking point je t'aimais. Quand t'as vu mes yeux à ce moment là pis que t'as su que oui, criss, t'es ma plus grande peine d'amour, je pense que ton coeur a faite crick.
Pis vous savez quoi? Ce matin, quand il est partie, après avoir passer la nuit à me bécoter partout, à me coller tellement fort, aussi fort que la première nuit où il me chuchotait des "je t'aime", ben j'étais même pas triste. Ça me dérangeait pas qu'il parte. Ça m'a pas fait mal. Bonne chance, et à la prochaine. Je pense que j'ai fermée une porte. Oui, les valves sont ouvertes, j'ai pas pleurer son départ, peut-être que là, avec la boucle fermée, je le ferai, je sais pas. Je sais juste que je suis prête à autre chose. Que s'il a à recroiser ma vie, il le fera, mais que là là, c'est pu vraiment grave.
Pis je suis juste bien, parce que malgré ce qu'il a pu me dire, je l'ai vu dans ses yeux: il est pas vraiment heureux. Pis moi je le suis.
PS: Je l'ai couché au bar. Ça y'apprendra à dire que je peux pas le suivre.
Note à moi même: Ne jamais défier Constance avec de l'alcool! ;-)
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