mardi 8 mars 2011

Mon cadeau de fête

J'ai pleuré, puis j'ai réussi. Le beau temps après la tempête. La pile de travail accomplie, Constance m'appelle à minuit pile pour hurler bonne fête. Minuit pile, l'instant où je rentre dans le bar où ils sont tous. Ça hurle, ça s'énerve, mais par-dessus tout, c'est accompagné de trois Français.

J'aime les Français. Foncièrement. Mais là...

Ça c’était avant de rencontrer un normand, un grand blond de Cherbourg aux yeux azur. C'était avant de découvrir qu'on avait mille points communs. C'était avant de savoir qu'il prenait l'avion vers l'Atlantique demain alors que moi je me dirige vers la côte Pacifique. Il retourne à la maison, je pars en voyage. La vie est pas juste. Quoique le caractère éphémère est certainement lié à l'aspect magique de cette soirée. Tout était si naturel entre nous, ça m'était jamais arrivé. Même pas avec l'Homme. Un gars qui sait prendre des initiatives en devinant les désirs de l'autre, un gars qui t'offre un verre et qui rétorque "c'est normal!" après un petit merci, un gars qui ne boira pas son verre, qui boira mes paroles, qui tentera de me convaincre que je suis magnifique en refusant que je le complimente. Oui, ça existe.

Il m'a laissé son adresse à Cherbourg, je risque de lui écrire. Beaucoup. Si on ne m'empêche pas de me tromper d'avion... On s'est embrassé au petit matin, c'était si beau que les voitures nous klaxonnaient et ça me fessait rire et à chaque fois que je riais, il avait des étoiles dans les yeux.

C'était beau. C'était doux. C'était mon cadeau de fête préféré à vie.

2 commentaires:

  1. Pfff c'est moi ton cadeau de fête préféré, bon! On s'entends tu que... c'est moi qui t'aie déniché ce cadeau là pour que tu aies du stock sous la main en arrivant ;) Je me lance des fleurs en criss hihi

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  2. Ahah! Tant mieux. Oublie le resto, j'ai eu le matériel ahahahhaha

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