mardi 16 novembre 2010

Mes lunes

J'ai la fâcheuse habitude de tomber en amour pour un oui ou pour un non, pour une moustache ou un veston. Les lendemains de vieille, c'est mille fois pire. Comme si l'alcool m'ouvrait les yeux sur ma condition, une journée de lucidité après une nuit plutôt embrouillée... Les histoires d'un soir me laissent vaguement amoureuse, une espèce de choc post-traumatique.

On dit que parler, ça ne vaut rien, il faut agir. Ce serait donc un immense je t'aime que de "faire" l'amour? Ce n’est pas une manière de dire mille fois plus fortes que tous les mots ensemble? Et comment expliquer cette fâcheuse polygamie amoureuse? Comment dire...
J'ai tendance à tomber amoureuse tout le temps, ce qui n'empêche pas que certaines histoires se perpétue. Pas comme il faut, à tort et à travers, mais elle continuent un petit bout par-ci, quelques heures par là.

Des hommes qui traînent tout près de moi, au creux de mon ordi ou à la guitare dans sur son lit, des garçons qui tentent d'attirer l'attention après 3 mois de calme plat, ceux à qui je ne parle plus... FAUX, à qui je ne devais pas parler... Est-ce que vous me suivez? Ce sont mes lunes.

Comme si j'étais une planète et que tout autour voguait des satellites, attirés, mais seulement à une certaine distance pour ne pas s'écraser sur moi. Si le soleil s'approche trop de la terre, ce sera fatal pour l'humanité. Le pattern reste le même dans mes histoires (plus ou moins) amoureuses. C'est facile de dire qu'on est tous des éternels adolescents, qu'on crash de temps en temps pour le thrill avant de retourner sagement en orbite, mais c'est pas parce qu'on le dit que c'est vrai! Je refuse de croire que le plus bad des bad boy n'a jamais effleuré l'idée d'Aimer. Avec un grand A. Alors malgré tous les gars qui ne rappellent pas et malgré tout ceux qui appellent trop, j'ose croire qu'on veut tous un peu la même chose. Mais on le dit pas. Tabou déprimant...

Ma théorie c'est qu'on veut juste être bien à deux. Fuckfriend, copains, fréquentation, chum, FUCK LES ÉTIQUETTES. On veut être à deux, tendrement, simplement. Et pour moi, c'est ça l'amour, juste ça et ça évolue et ça se brise et ça s'intensifie et c'est aussi à sens unique, mais c'est JUSTE ça.

2 commentaires:

  1. C'est un beau texte ça. Et je te comprends tellement avec tes lunes... et les maudites étiquettes, je déteste ça. J'ai juste envie d'être bien avec quelqu'un, être bien dans un flou et peut-être me faire surprendre par l'amour au détour, sans le forcer.

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  2. Hum, c'est beau, c'est pas too much Marquise!

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